Voilà en substance la réaction d'un papa Citron qui jusque là n'a pas eu trop le temps de se consacrer à autre chose que découvrir le drôle de métier de parent. Du temps je n'en ai guère plus aujourd'hui mais il y a une petite voix au fond de moi qui me chuchote : "bon qu'est ce que tu fous ?".
Le temps passe, l'habitude de tout gérer seul est bien ancrée, mais l'envie de croiser la route d'un gentil garçon pour faire un bout de chemin ensemble refait surface.
Quelques difficultés s'annoncent : rencontrer (on fait comment de nos jours ?), faire confiance, ouvrir sa porte (et son coeur), ... Et ce garçon que je ne connais pas encore aura un autre chemin à faire de son côté : être patient, accepter la situation, et bien sur trouver sa place dans cette limonade.
Cette question de l'arrivée potentielle (et souhaitée) de tiers dans la famille citron, nous l'avons peu abordé dans ce blog. Des choses à vivre, à expérimenter, à comprendre surement avant de pouvoir en parler sans gène.
Il faut ici avouer que la vie de parent célibataire, même s'il s'agit d'un vrai choix de vie au départ, n'est pas facile tous les jours. Je suis sur que tous les parents séparés comprennent de quoi il en retourne.
Ce que je comprends avec le temps c'est que pour "tenir" debout et continuer d'offrir à petit Citron un environnement heureux et sécurisant, c'est que ses parents doivent être heureux et épanouis. Comme disait Gainsbourg je crois, la vie ne vaut d'être vécu sans amour. C'est peut être un peu excessif mais pas loin d'être vrai. Il ne s'agit pas ici de prendre de "bonnes résolutions" pour 2016 mais seulement de garder à l'esprit que pour tenir "debout" c'est toujours mieux d'être deux. Et puis comme on dit plus on est de fous, plus on est de fous, non ?